Attention, on ne peut diminuer son taux de prélèvement que si la différence entre l’impôt prévu et le nouveau montant estimé est supérieure à 10%. Pour cela, il est utile d’utiliser le simulateur de Bercy

Malgré tous les dispositifs exceptionnels de soutien mis en place par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire (chômage partiel, arrêt de travail pour garde d’enfant, indemnisation forfaitaire pour les professionnels…), certains contribuables ne vont pas échapper à une baisse plus ou moins prononcée et durable de leurs revenus : les commerçants, artisans, petits entrepreneurs bien sûr mais aussi tous ceux qui sont rémunérés par des commissions ou une large part de salaire variable.

Calculer sa baisse de revenus

Tous ces profils peuvent dès à présent réfléchir aux répercussions de cette baisse de leurs revenus de 2020 sur leur impôt. Pour éviter un prélèvement d’impôt trop important dans les prochains mois, il est en effet possible de demander une modulation à la baisse de son taux de prélèvement. Plus d’1 million de contribuables ont d’ailleurs déjà modulé à la baisse leur impôt depuis la mise en place du prélèvement à la source début 2019.

Mode d’emploi

Pour cela, il suffit de se rendre sur son espace personnel du site www.impots.gouv.fr puis dans la rubrique « gérer mon prélèvement à la source » et « actualiser suite à une hausse ou à une baisse de vos revenus ». Attention, on ne peut diminuer son taux de prélèvement que si la différence entre l’impôt prévu et le nouveau montant estimé est supérieure à 10%. Pour cela, il est utile d’utiliser le simulateur de Bercy. En temps normal, l’administration tolère par ailleurs une erreur d’appréciation de la baisse des revenus allant jusqu’à 10% mais le contexte actuel devrait autoriser davantage de souplesse pour les contribuables de bonne foi.

Nouveau taux de prélèvement

A l’issue de cette déclaration en ligne, un nouveau taux de prélèvement sera calculé par l’administration fiscale puis transmis aux organismes qui vous versent des revenus. Si vous êtes salarié, le nouveau taux est généralement rapidement pris en compte par l’employeur et dans un délai maximum de 2 mois.

Publié par Olivier Cheilan |
Boursier.com