L’indicateur Drimki-BVA montre une relative stabilité des projets immobiliers même si l’investissement locatif est en légère perte de vitesse…

Après trois précédentes vagues d’enquêtes en février, puis au début et au sortir du confinement (mars et mai), la plateforme d’estimation immobilière Drimki observe une relative stabilité des intentions et projets immobiliers. La dernière enquête réalisée fin août montre en effet que 16% des Français ont un projet immobilier dans les 12 prochains mois (de 15% à 17% au cours des trois précédentes vagues).

Le déconfinement et la période estivale ne semblent donc pas avoir eu de réels impacts, positifs ou négatifs, sur les désirs des acquéreurs même si certaines catégories se démarquent comme les plus jeunes. La part des moins de 35 ans avec un projet immobilier monte ainsi à 36% contre 31% en mai 2020.

Des motivations intactes

L’achat du premier logement reste globalement le principal projet malgré une très légère baisse d’intention à 39% contre 40 à 42% précédemment. Cette ambition concerne, comme lors des précédentes éditions de l’indicateur Drimki-BVA, davantage les plus jeunes (52%), mais aussi les personnes ayant le moins de ressources (revenus mensuels inférieurs à 2.500€ : 59%).

Deuxième motivation : la vente de son logement actuel pour en acheter un autre ou construire est toujours considéré par plus d’un quart des Français ayant un projet immobilier (27%). Cette part est stable depuis février 2020. Les plus âgés et les personnes disposant des situations financières les plus confortables (revenus mensuels supérieurs à 3.000€) sont plus nombreux à envisager ce projet.

L’investissement locatif en légère perte de vitesse

La crise sanitaire et économique semble par contre avoir freiné les projets d’investissement locatif qui s’étaient fortement développé ces dernières années. La proportion de Français ayant pour objectif d’acheter un logement dans l’optique de le louer est ainsi en légère baisse à 17% après 15% en début de l’année selon l’indicateur Drimki-BVA.

Au-delà des intentions, il faut rappeler que le resserrement des conditions d’octroi des crédits concerne tout particulièrement les profils d’investisseurs locatifs. On observe donc aujourd’hui une hausse des refus bancaires pour ces demandes qui dépassent souvent le taux d’endettement de 33%.

Publié par Olivier Cheilan |

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