Pourquoi ne pas investir dans un bien immobilier permettant d’héberger son enfant tout en se constituant un patrimoine et offrir un complément de revenus à la retraite ?

La recherche d’un logement est parfois source d’anxiété pour les parents comme pour l’enfant. Les mois d’été enregistrent un taux de demande de logement important à l’approche de la rentrée. Deux solutions : la location ou l’achat d’un logement.

LE CHOIX DU BIEN

Les enfants n’ont pas les moyens suffisants pour acheter un logement lorsqu’ils sont étudiants ou jeunes actifs. Certains parents franchissent le pas d’acheter un logement en vue d’y héberger leur enfant et réaliser un placement immobilier. Une telle opération ne doit toutefois pas s’improviser.

Il convient de privilégier les abords d’universités et centre ville. Les taux d’intérêts actuellement bas favorisent la décision d’investir. La baisse des taux permet d’emprunter une somme plus importante pour une même mensualité. Le taux de crédit immobilier  fixe est actuellement en moyenne compris entre 1,30 % et 1,80 % sur 20 ans.

ACHETER DU NEUF

La Loi Pinel permet au propriétaire de louer son bien à son enfant tout en bénéficiant des avantages fiscaux si ce dernier ne fait pas partie du foyer fiscal.

Ainsi, tout en se constituant un patrimoine immobilier, l’investisseur pourra bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu : 12% du montant du bien pour un engagement de location de 6 ans (18% pour un engagement de 9 ans et 21% pour un engagement de 12 ans).

LOUER OU PRÊTER LE LOGEMENT A SON ENFANT

Il est possible de prêter le logement à son enfant étudiant, sans contrepartie financière. Même s’il est le seul de la fratrie à poursuivre des études supérieures, ses frères et soeurs ne pourront pas lui demander de réintégrer cet avantage le jour de la succession. En effet, loger un enfant durant ses études fait partie de l’obligation alimentaire qu’ont les parents envers leurs descendants. Une fois les études terminées, louer un logement à un enfant au tarif du marché est aussi autorisé. Pour éviter les contestations des frères et soeurs et de l’administration fiscale attention à pratiquer un loyer au prix du marché. Dans ce cas, les parents perçoivent des revenus fonciers qu’il faut intégrer dans la déclaration annuelle des revenus.

Il est possible d’envisager la donation d’usufruit temporaire du logement. L’enfant sera usufruitier pendant un nombre d’années définies et les parents restent les propriétaires. Aucun loyer n’est versé et les taxes foncières et d’habitation sont réglées par l’enfant. A l’extinction de l’usufruit le bien se retrouve en propriété du patrimoine des parents.