La Fédération Nationale de l’Immobilier cite les cas de Rennes, Nîmes, Nantes et Montpellier qui ont vu leurs prix bondir…
Avant de détailler début janvier tous les enseignements de l’année immobilière 2020, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) livre déjà son premier bilan. Comme l’ont déjà indiqué les notaires, les deux périodes de confinement qui ont marqué 2020 n’ont pas empêché le volume de transactions de rester proche du million de logements existants : autour de 980.000. Cela correspond à une baisse de seulement 8% par rapport au volume de record de 1,07 million en 2019 et 2020 dépasse même le volumes des années antérieures.
Pour le président de la FNAIM, Jean-Marc Torrolion, « en ces temps troublés, l’immobilier se confirme comme une valeur refuge pour les Français. Malgré les confinements, la situation économique incertaine, la pierre apparaît comme un investissement fiable et pérenne. »
Les prix accélèrent dans les métropoles régionales
De même, les prix se sont non seulement maintenus, mais ils ont poursuivi leur progression, évaluée par la FNAIM à +4% en moyenne à 3.844 € le m² pour les appartements (+5,3%) et 2.276 € le m² pour les maisons (+2,4%).
Paris a ralenti ces derniers mois mais les prix de la Capitale restent en progression sur l’ensemble de l’année autour de 10.500 € le m² (+3,4%). En Île-de-France, la progression est estimée à +5,4% à 6.270 € le m² pour les appartements et 3.416 € pour les maisons. En province, les prix progressent plus modérément de 3,3%. Globalement, la FNAIM observe que 2020 a confirmé un moindre dynamisme des prix dans les grandes villes face aux métropoles régionales. La Fédération cite les cas de Rennes, Nîmes, Nantes et Montpellier qui ont vu leurs prix bondir respectivement de 7,4%, 6,2%, 5% et 4,5% alors que la hausse a fortement ralenti à Lyon (+1,5%) et Bordeaux (+0,2%). Deux villes où les prix des appartements dépassent souvent les 4.500 € le m².
Zones rurales
Quant aux zones rurales, les envies de verdure des Français ont seulement permis de stopper l’hémorragie des prix constatée ces dernières années. « La campagne et les petites localités ont commencé à enrayer leur baisse, alors que leur dégringolade, constante depuis dix ans, s’opérait jusqu’alors à un rythme autrement plus soutenu », précise Jean-Marc Torrolion.
Rentabilité locative
Quelques métropoles régionales affichent quand même une baisse mais elles sont rares. C’est le cas de Rouen (-2,6% autour de 2.250 € le m²). Rouen renforce ainsi son statut de ville parmi les plus rentables pour un investissement locatif avec un rendement brut qui peut souvent grimper à 7%. Marseille, Dijon ou Orléans sont également proches de ce niveau de rentabilité locative.