L’administration fiscale considère qu’en raison de l’abattement de 30 % pratiqué sur la valeur de la résidence principale, les dettes contractées pour son acquisition ne sont déductibles qu’à hauteur de 70 %. Avec cette nouvelle règle qui tranche par rapport à l’ancien ISF, l’impôt risque d’augmenter sensiblement.
Quelles conséquences ?
Comme le rappelle Lazard Frères Gestion, une société de gestion d’actifs, pour l’heure, la nouvelle méthode de prise en compte des dettes décidée par l’administration figure simplement dans une notice, « mais elle sera très probablement reprise dans une prochaine instruction ». Si c’est le cas, il est à craindre que les redevables qui ne s’y conformeront pas feront l’objet de redressement, et ce, jusqu’à ce que la question soit tranchée par les juridictions.