Le président de la République peut remercier les propriétaires qu’il a pourtant pris en grippe depuis 3 ans et demi. Les ventes records enregistrées en 2019 ( près de 1,1 million de transactions immobilières) ont permis de faire flamber les droits de mutation (dits «frais de notaire»), perçus en grande partie par l’État et les collectivités lors de chaque vente.
En un an, leur montant a grimpé de près de 11% (à plus de 13 milliards d’euros).
Au final, le solde net entre la fiscalité immobilière et les aides au logement atteint le record historique de 42 milliards d’euros, en 2019. Un joli pactole pour un secteur qui rapporte peu ou pas à l’économie réelle! Mais cette situation idyllique ne devrait malheureusement pas perdurer. Un certain Covid-19 est passé par là en 2020 et devrait faire exploser les aides – qui dit crise, dit plus de bénéficiaires d’aides au logement – et plomber les recettes fiscales – qui dit crise, dit moins de ventes et donc moins de droits de mutation.
Mais le solde devrait toutefois rester nettement favorable pour les finances publiques.