Une enquête commandée par Artémis courtage montre un certain « retour au réél » avec des ambitions post confinement qui ont été reconsidérées depuis.
Le rêve d’un logement dans la verdure ne fait plus partie des préoccupations prioritaires de tous les Français. Tout du moins, ces aspirations semblent s’être érodées jusqu’à ce nouveau confinement… Après avoir interrogé les Français pendant (en avril) puis après le premier confinement (en juin), le réseau de courtage en prêts immobiliers Artémis courtage (désormais 85 agences en France) a de nouveau pris la température à la veille du deuxième confinement.
Ambitions reconsidérées
Les interviews réalisées par OpinionWay les 21 et 22 octobre montrent un certain « retour au réél » avec des ambitions post confinement qui ont été reconsidérées depuis. La raison principale d’achat d’un nouveau logement n’est plus le désir de jardin ou de terrasse mais plus classiquement d’acquérir un logement situé en ville ou plus grand lorsqu’on est locataire.
Parmi les 22% de Français ayant un projet d’achat, 18% indiquent ainsi qu’il s’agit d’un logement en ville (+10 points par rapport à juin), ce type de logement arrivant en tête des citations alors qu’il n’était que 6ème en juin 2020. 17% indiquent que leur projet concerne un logement en zone rurale, 16% un logement plus grand, 15% un logement avec jardin et 13% un logement situé dans une autre ville.
Décalage sur la perception des taux
Cette nouvelle enquête commandée par Artémis courtage permet d’ailleurs d’observer que très peu de projets immobiliers ont finalement été annulés depuis le mois de mai. Autres enseignements : les personnes interrogées sont désormais conscientes de l’exigence accrue des banques pour obtenir un crédit immobilier ou de l’augmentation des délais de réponse. Artémis courtage observe par ailleurs un certain décalage entre la stabilité voire la légère baisse des taux d’emprunt ces derniers mois et des Français qui pensent que les taux augmentent avec la crise économique.