Depuis la sortie du confinement, les prix des logements dans l’ancien continuent de progresser dans la plupart des grandes villes. Compte tenu de la rareté de l’offre, les acheteurs signent au prix affiché, sans même tenter de négocier.
SI juste avant la crise sanitaire, en janvier et en février 2020, les prix de l’immobilier reculaient dans 12 % des grandes villes, la baisse des prix n’est plus du tout à l’ordre du jour depuis la fin du confinement.
Ainsi, fin septembre 2020, en moyenne nationale, le prix du mètre carré s’établit à 3 331 € pour une maison et à 4 042 € euros/m² pour un appartement, des montants respectivement en hausse de 5,8 % et de 5,1 %, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger. Et, même si elle est moindre, cette tendance haussière se vérifie aussi sur le marché de l’immobilier neuf, avec + 3,5 %.
+ 10 % sur les prix dans les grandes villes
Depuis plusieurs mois, la hausse des prix se poursuit dans la plupart des grandes villes : Le Havre, Lyon, Nantes et Saint-Etienne marque une progression des pri x de plus de 10 %, sur un an. À Paris, même si les tarifs ne progressent que 4,9 %, le prix du mètre dépasse les 11 000 €/m² dans 11 arrondissements sur 20.
Des prix peu négociables
Début septembre 2020, la marge de négociation reste sous la barre des 4 %, en moyenne. Dans le détail, la remise accordée par les vendeurs s’est élevée à 3 % pour les appartements et 4,5 % pour les maisons.
Face à la pénurie de biens disponibles à l’achat, les acheteurs préfèrent renoncer à négocier les prix affichés pour accroître leurs chances de signer les compromis de vente des logements qu’ils convoitent.
Selon Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, cette situation se constate autant dans les régions fortement urbanisées où le déficit en logements s’est installé depuis longtemps ( ex : Ile-de-France) que dans des régions aux marchés habituellement considérés comme plus tranquilles (ex : Bourgogne-Franche-Comté